Lancé ce 10 novembre à N’Djamena, la formation des sages-femmes et maïeuticiens en santé sexuelle et reproductive a pris fin ce 15 novembre. Après six jours d’apprentissage, 16 professionnels venus du Batha, de Barh El-Gazel, du Hadjer-Lamis et du Logone Oriental sont désormais qualifiés comme mentors cliniques habilités à renforcer les compétences des prestataires dans leurs zones d’intervention.
Cette formation, organisée par le ministère de la Santé publique en partenariat avec l’ONG IPAS dans le cadre du projet WISH 2 WACA, vise à améliorer la qualité des soins de santé sexuelle et reproductive au Tchad. Elle intervient dans un contexte national marqué par une mortalité maternelle parmi les plus élevées dans les régions, aggravée par les grossesses précoces, l’insuffisance des infrastructures sanitaires et le faible accès à la planification familiale.
Au cours de l’atelier, les participants ont acquis des compétences techniques en santé sexuelle et reproductive, ainsi que des outils pédagogiques nécessaires pour accompagner efficacement leurs pairs dans les formations futures.
Dans son intervention de clôture, la représentante pays d’IPAS, Fanta Zara Abakar, a indiqué que les connaissances acquises représentent « un socle essentiel » pour garantir la qualité des soins dans leurs zones d’intervention. Tout en saluant leur engagement, elle a insisté sur leur rôle de relais techniques. « Vous êtes désormais les piliers locaux du transfert durable de savoir-faire. Votre engagement est crucial pour améliorer la santé reproductive dans nos communautés», a signifié Fanta Zara Abakar.