Dans le 6ème arrondissement, carré 5 de la capitale tchadienne, la célébration de la Tabaski, aussi connue sous le nom de fête du mouton, a pris une tournure inattendue pour Moustapha, un habitant du quartier. Bien qu’il ait payé un mouton spécialement pour cette occasion, il n’a pas réussi à l’égorger comme le veut la tradition.
Tout a commencé dans la matinée, avant de se rendre à la prière. Comme à la coutumée, Moustapha dépose ses grigris, dont un anti-fer qu’il attache souvent à son rein, à un endroit accessible. Pendant son absence, le mouton, en quête de nourriture, a avalé le grigri anti-fer. De retour de la prière, Moustapha a tenté d’égorger l’animal, mais à sa grande surprise, le couteau ne parvenait pas à trancher la gorge du mouton.
Après plusieurs essais infructueux, Moustapha réalise que ses grigri ont disparu et que l’animal les a avalés.
Cet objet, censé repousser le fer, empêchait en effet le couteau de faire son travail. Devant l’impossibilité de procéder à l’abattage rituel, Moustapha a dû renoncer à sacrifier son mouton pour cette Tabaski.
Cette histoire insolite a rapidement fait le tour du quartier, suscitant l’étonnement et la curiosité des voisins. Les habitants de Moursal n’oublieront pas de sitôt cette fête de Tabaski marquée par un événement aussi inhabituel. Quant à Moustapha, il envisage de prendre des précautions supplémentaires à l’avenir pour éviter que ses grigris ne se retrouvent à portée de ses animaux.
Source: bande info