Le métier du journaliste prend de plus en plus une allure inquiétante ces derniers temps au Tchad. À l’intervalle de trois (3) mois, on dénombre déjà quatre (4) cas d’arrestation et de torture des journalistes sur toute l’étendue du territoire national pour des motifs qui ne sont pas clairs. Dans plusieurs médias locaux l’on se demande comment peut-on terminer cette année 2021 ?
C’est dire qu’au Tchad, la liberté de la presse n’est pas respectée par le pouvoir public. On assiste en sorte au musèlement systématique des médias privés dont leur ligne éditoriale critique négativement les actions gouvernementales.
Pourtant, l’on sait de nos jours que la liberté de la presse est le baromètre de la démocratie dans plusieurs pays africains.
Le plus ressent des cas est celui de notre confrère Abdelkrim Arafat Mahamat, journaliste reporter à AL Haya, l’hebdomadaire d’informations générales et d’analyse qui a été violenté et mis en prison par les forces de défenses et de sécurités ce jour 05 avril 2021 alors qu’il couvrait une manifestation pacifique organisée par l’opposition politique pour dénoncer la mal gouvernance et ses corollaires au Tchad.
Cette attitude moyenâgeuse est un frein aux valeurs démocratiques mais aussi et surtout à la liberté de la presse. En outre elle ne pourrait pas permettre une transition apaisée tant prônée par les plus hautes autorités du pays.
Il revient toujours aux autorités tchadiennes de veuillez à la sécurité des journalistes pour une meilleure démocratie au Tchad.