La vente des alcools frelatés appelé « gogroh ou ledah » va crescendo dans la ville de N’Djamena et la jeunesse sinon les mineurs s’adonnent de plus en plus à cette pratique.
Un tour dans la ville de N’Djamena nous a permis de comprendre le danger qui guette la jeunesse, il s’agit de consommation des produits frelatés par les jeunes. Dans les quartiers comme Amtoukoui, Habena, Boutalbagar, Kamnda, Walia, Moursal… le constat est le même.
Dès le matin les jeunes prennent d’assaut les lieux de ces boissons. On y trouve plusieurs qualités des boissons : on appelle « djony, walker, lion d’or, score… ». Le prix de ces boissons varient. Il y en a de 150f, 100f, 50f. Ce qui est à la bourse de ces derniers. Ils consomment à la longueur de la journée. Les jeunes de moins de 18 ans et les filles ne sont pas du reste. On les trouve nombreux, en groupe ou individuel dans une ambiance bon enfant.
Un jeune que nous avons rencontré et qui s’exprime sous l’anonymat dit que « c’est moins cher, accessible et il y a la solidarité. Pour lui avec un 500f c’est largement suffisant que d’aller gaspiller son argent dans les bars et alimentations. Il ajoute qu’il a suivi ses amis du quartier. C’est pourquoi il se trouve dans cet état ». On y trouve également des jeunes filles mineures qui sont des abonnées présente de cette pratique. Une vendeuse de ces boissons que nous avons interrogé nous racontait qu’une mineure dans un état d’ébriété très avancé allait être violée par cinq garçons mais grâce à leur vigilance elle a été sauvée et passée la nuit chez elle. Elle poursuit que tout le temps ils bagarrent troublant leur quiétude sous le nez et la barbes des autorités aux aguets »
Ces pratiques ne sont pas sans conséquences. Elles entrainent la délinquance juvénile, la bagarre rangée avec les armes blanches, les viols du coté des jeunes filles, le vol, l’oisiveté et l’escroquerie car ces jeunes ne font pas d’effort. Ces jeunes le plus souvent abandonnent les cours. Pour le médecin « … » que nous avons rencontré, la consommation des ces alcools :
Les autorités sont appelées à intervenir pour atténuer ou éradiquer cette pratique sinon la jeunesse fer de lance est entrain d’aller tout droit au mur d’autant plus qu’on ne peut pas construire une nation avec de telle jeunesse qui est l’avenir ou l’espoir de la nation.
Marcel kassoure kemtchang.