La Sous-section Syndicale de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports(I.N.J.S) a animé un point de presse ce 11 septembre au sein dudit institut pour exiger l’annulation pure et simple de l’arrêté n°31/MJSPE/SE/SG/DHR/2021 du 27 août 2021 portant nomination sanction de ses trois camarades enseignants dans les services centraux du Ministère.
A travers un point de presse, le Secrétaire Général de la Sous-section S.E.T de l’I.N.J.S NEKWAIMBAYE MBAINDOUL tient à informer l’opinion nationale et internationale que le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat en combine avec l’administration de l’I.N.J.S ont pris en date du 27 août dernier un arrêté N° 31 pour nommer trois enseignants dudit institut dans les services centraux du Ministère pourtant ces trois camarades en question sont tous enseignants permanents et membres du bureau exécutif de la sous-section S.E.T de l’I.N.J.S, souligne-t-il.
Selon NEKWAIMBAYE MBAINDOUL, ces enseignants sont notamment
– BEKOUTOU BIENVENU, Chargé des Affaires Sociales ;
– KRIGA MAHAMAT KARAMEGA, Chargé des revendications ;
– DJIBRINE ABGOUDJA ISSA, chargé de l’information.
Pour le Secrétaire General, l’objet de la déclaration porte aussi sur les nominations sanctions des membres du bureau exécutif de la sous-section S.E.T de l’I.N.J.S parce qu’elles ne respectent pas les principes élémentaires administratifs et pédagogiques qui caractérisent la prise de décision.
Leur grand péché était de faire partie du bureau syndical et de dénoncer vaillamment les mascarades orchestrées par l’administration de l’I.N.J.S en complicité avec le Ministère en charge de la jeunesse et des sports dans l’organisation de concours d’entrée à l’I.N.J.S, édition 2021, poursuit-il.
Pour sa part, depuis ce temps, les enseignants de l’I.N.J.S en général et les membres du bureau de la sous-section S.E.T en particulier sont devenus des bêtes à abattre par l’administration de l’I.N.J.S et le SG du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat.
En outre, la sous-section S.E.T de l’I.N.J.S
-Revendique les arriérés qui datent de 2016 et ont fait l’objet d’un accord signé le 1er septembre 2020 entre Gouvernement et la sous-section SET de l’I.N.J.S;
-relève les irrégularités constatées dans l’organisation de concours d’entrée à l’I.N.J.S , édition 2021 dont certains membres de l’administration et du Ministère sont impliqués dans une malversation financière et l’introduction de liste des candidats pour leur admission au concours et aussi le recrutement abusif du personnel d’appui d’où la plupart des points de revendications n’est pas satisfait jusqu’aujourd’hui.
-exige à l’unanimité que l’arrêté n°31/MJSPE/SE/SG/DHR/2021 du 27 août 2021, portant nomination de ces trois camarades soit purement et simplement annulé en vue de permettre la reprise des activités à l’I.N.J.S et par ailleurs de favoriser le processus de réforme déjà enclenché ;
-demande au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat d’être clairvoyant et de prendre un temps soit peu, le soin d’étudier objectivement les dossiers que lui propose son Secrétaire Général avant d’apposer sa signature, surtout quand il s’agirait des institutions sous tutelle qui ont une particularité dans la gestion.
-invite donc le Secrétariat Général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat à cesser de s’ingérer intempestivement dans la gestion de l’I.N.J.S et de se conformer à la loi 42/PR/94, portant création de l’I.N.J.S et au décret 684/PR/PM/MJS/07 portant statuts de l’I.N.J.S qui reconnaissent au dit institut son caractère d’établissement d’enseignement supérieur doté d’une autonomie de gestion financière et administrative.
-exige du Directeur Général de l’I.N.J.S une reprise en main de la gestion de l’Institut dans l’optique de finaliser le processus de réforme engagé depuis 2006 concernant l’arrimage de l’I.N.J.S au système L.M.D et de son parrainage par l’université de N’Djamena ; et de chercher par tous les moyens à rétablir les enseignants injustement nommés au ministère par sa complicité dans leur service d’origine.
Au cas échéant, la direction générale de l’I.N.J.S endossera l’entière responsabilité tant pédagogique, administrative que juridique de tout ce qui adviendra.
Kassoure Kemtchang Marcel