Dans la province de la Tandjilé chef-lieu Laï, un nouveau phénomène gagne du terrain qu’est la mendicité. Un attroupement des enfants s’observe tous les jours entre 08 heures et 9heures dans les places publiques de la capitale de l’or blanc. Ces enfants passent aux cribles tous les passants question d’avoir de pièces d’argent. Mais cette pratique n’est pas du goût de la population et les avis se diversifient.
Selon le délégué de la petite enfance et de la solidarité nationale Adjigoulta Aminatou, la responsabilité incombe les parents. Pour lui, la délégation n’a pas capacité de prendre en charge tous ces enfants donc les parents doivent prendre leurs responsabilités. Et pour assainir ce milieu, le délégué lance une invitation auprès de la mairie à faire réprimer ses enfants pour de telles pratiques.
Du Berger à la bergère le maire de la ville de Laï Saou Dono Robert indique que la mairie n’est pas là pour réprimer mais plutôt d’orienter ses enfants car la mairie est sociale.
De tout ce qui précède, que dit alors la loi sur la protection de l’enfant ? Moustapha Djemadji juge au siège au tribunal de grande instance de Laï précise : il y a des lois qui protègent ses enfants. Car ils ont le droit d’aller à l’école, de se soigner et d’être en sécurité. Donc les parents doivent prendre leurs responsabilités a deux mains au risque d’être en contradiction avec la loi. Hormis ce cas spécifique, il y’a aussi d’autres enfants qui èrent dans des conditions similaires à cause de la cantine à l’INSATAL (Institut National des Sciences Agronomiques et des Technologie Agroalimentaire) de Laï. On ne perd pas de vue non plus des jeunes filles vendeuses à la sauvette victimes parfois des harcèlements sexuelles. Nous sommes alors tous interpellé pour sortir ces mineurs du gouffre.
Ainsi, il est un impératif a touteses autorités qui se jettent et rejetent les responsabilités à s’assumer pour que la question de la protection des mineurs soit une priorité commune.